Un paysage qui s'inscrit dans un large cadre des hauts plateaux des Causses.
Les limites des hauts plateaux caussenards offrent aussi une variété paysagère, qui relève de quelques grands cas de figures. Il y a bien sûr les gorges, aux paysages grandioses et sans cesse renouvelés et à qui les Causses doivent leur nom et leur identité. Mais il y a aussi les paysages d'avant-Causse, développés dans la couche sédimentaire carbonatée et qui assurent une transition entre les fiers remparts caussenards et leur avant-pays.
Les Causses sont ainsi le lieu d'une opposition paysagère fondamentale entre calcaires et dolomies : canyons inférieurs emboités aux escarpes verticales creusé dans les dolomies, alors que le haut des versants régularisés se développe dans des calcaires bien lités. Cette dualité de paysage est une constante qu'on retrouve sur tous les causses, à leur surface ou dans les gorges. Les dolomies donnent systématiquement des paysages plus rocheux, car elles sont moins sensibles au gel.
La Vis
Née sur les pentes des Cévennes, la Vis est encore un simple ruisseau au niveau du village d’Alzon avant de disparaitre sous la terre au lieu dit la Perte de la Vis. Sa résurgence, aux Moulins de la Foux, se fait après un voyage souterrain de 10 kilomètres : la Vis jaillit à la surface avec un débit 100 fois supérieur à celui qu’elle a avant de passer sous terre. C'est que cette source n’est pas seulement la résurgence de la Vis : les causses environnants l’alimentent, elle est vraiment « fille du Causse »… C’est la 7ème résurgence de France par son débit. Elle joue un rôle important dans le recoupement du méandre, comme vous le verrez expliqué à la station suivante!