Après les Guerres de Religion du XVIème siècle qui ont durement affectée la ville, Lodève se relève grâce à l'industrie textile existante depuis le Moyen Âge.
En 1726, le cardinal de Fleury, originaire de la cité et devenu Premier Ministre de Louis XV, assure à la cité le monopole de la fourniture en draps pour la confection des tenues des troupes royales d'Infanteries.
A partir des XVIème et XVIIème siècle, les maisons, en s'adossant aux remparts, commencent à les masquer. Les faubourgs reprennent de l'importance, et la prospérité aidant, la ville est dotée d'hôtels particuliers et de maisons de maîtres, notamment dans l'actuelle rue du Cardinal Fleury, ou sur l'ancienne place des Châtaignons. Cependant, le centre ville ne s'étant pas modifié, l'aspect de la ville à la veille de la Révolution n'est pas des plus agréable.
Avec le XIXe siècle, l’urbanisation de Lodève connaît une période faste même si l’agglomération ne s’étend que faiblement. Les boulevards du tour de ville sont achevés. À la fin du siècle, les boulevards du nord et du sud sont reliés directement par la longue rue de la République. De nouveaux ponts sont bâtis (pont Neuf et pont Vinas) ainsi que de nouveaux édifices publics. Au commencement du XXe siècle, d’importants travaux sont engagés. De vielles maisons sont abattues, on installe l’éclairage public, on modifie et complète le réseau des égouts, on édifie des lavoirs publics, des bains douches, on élargit de vieilles rues et on refait leur sol…alors que Lodève demeure essentiellement une cité industrielle et industrieuse marquée par la présence des usines aux entrées de la ville.